vendredi 6 décembre 2013

Interview d’auteur CRAYONANTES 2013

Interview d’auteur : Béatrice Tillier

Publié le 29 novembre 2013 par Richard 

CRAYONANTES 2013 – Béatrice Tillier sera présente au festival Crayonantes 2013 les 14 et 15 décembre prochains. La dessinatrice est momentanément sortie de son Bois des Vierges pour répondre à nos questions. 


Bonjour Béatrice. Peux-tu te présenter brièvement ?
 Béatrice Tillier, Lyonnaise, dessine pour le plaisir depuis 40 ans et professionnellement depuis 20 ans.

Quelle est la première BD ou illustration que tu as lue ?
J’ai d’abord commencé par les voir dans la bibliothèque de mes parents avant de savoir les lire, surtout celles dans le rayon interdit. Moebius, Cabu, Gotlib, Druillet…le peuplaient.

Quelle est la première BD ou illustration à laquelle tu as participé ?
Fanzines, journaux d’école ça compte ? Première parution : Couverture et illustrations de Prisonniers des sables, Collection Arc en poche, Éditions Nathan 1993.

As-tu un mentor, un auteur/illustrateur qui t’inspire particulièrement ?
Moebius m’a transportée le premier, mais celui qui m’a décidé à en faire mon métier, c’est François Bourgeon car il a la même conception de ce que doit être la B.D. que l’idée que je m’en suis faite.

Quel est ton héros/héroïne de BD ou d’illustration préféré ?
La première héroïne fut Yoko Tsuno. Le héros Bernard Sambre sans doute. C’est difficile de choisir…

A quel moment de la journée travailles-tu le mieux ?
La nuit, toujours la nuit. Les démons qui me hantent la journée viennent à mon secours créatif la nuit tombée.

Ecoutes-tu de la musique lorsque tu travailles ?
Indispensable. Pas de création dans le silence. Le silence, c’est flippant, ça n’existe pas dans la nature, il y a toujours un son, un chant. Une Bande dessinée, c’est un film, il lui faut une bande son pour faire vivre les sentiments. Le choix de la musique dépend de la scène à traiter et de mon humeur. Le classique pour lire un scénario, des B.O. De films pour le découpage, du rock (anglais, irlandais, écossais de préférence) pour les scènes d’action et du underground bien déprimant pour les scènes tristes.

Que détestes-tu dessiner par-dessus tout ?
 Le quotidien. Aucun intérêt pour moi de représenter ce qui m’entoure. J’ai choisi la B.D. pour m’en extirper, le recréer à ma façon, le transposer. Ce qui compte, ce sont les émotions que l’on veut transmettre.

Qu’est-ce que tu apprécies dans les festivals auxquels tu es invité ?
 Le voyage, les copains que l’on retrouve, les idoles que l’on peut enfin côtoyer, et le retour du public. C’est toujours une drôle de sensation quand on s’aperçoit que le message est passé et que l’on a pu toucher un lecteur. C’est comme de la magie, quelques traits, une intention et un inconnu au bout des pages a ressenti la même chose que vous…

Ton actualité ?
Là, je répond à une interview pour Taille-Crayon…
ah non ? C’est pas ça la question ?
Le tome 3 du Bois des Vierges avec Jean Dufaux est sorti au mois de mai. Je travaille actuellement sur le Cycle 3 de La Complainte des Landes Perdues, toujours avec Jean Dufaux.

Si tu étais un sport ? Mais quel vilain mot !

Si tu étais un aliment, un plat ? Un oeuf, à la coque, avec des copeaux de truffes : simple, raffiné et délicieux.


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Association organisatrice du festival BD et Illustrations CrayoNantes 

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